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MEMOIRES D'UNE GUERISSEUSE -TOME 1

Résumé du livre

Mémoire d’une Guérisseuse – Tome 1

C’est un rêve qui devient réalité… Mon tout premier livre.

36 récits vrais. 36 âmes. 36 guérisons.

Un livre spirituel, sensible, profond… à lire le cœur grand ouvert.

Il aborde des blessures souvent tues : manque de confiance en soi, douleurs chroniques, burnout, mal-être invisible, emprise, cicatrices, relations toxiques, agressions, traumas d’enfance, peurs inexpliquées, perte de sommeil, mémoire du corps…

Ce que j’en ai pensé

Guérir l’invisible : un itinéraire de conscience au cœur des lignées

Avant toute chose, je tiens à saluer la confiance de l’auteure en me confiant cet ouvrage d’une rare délicatesse. Val Luminis – dont le nom, « vallée lumineuse », dit déjà l’orientation – se présente comme guérisseuse spirituelle et consacre sa pratique au rééquilibrage des traumatismes transgénérationnels. Sujet sensible s’il en est : on y touche à l’intime, aux loyautés muettes, aux héritages discrets qui s’inscrivent dans les corps et dans les vies. Ce livre a l’élégance d’en parler avec sobriété, clarté et tact, loin du spectaculaire, près de l’humain.

Une vocation exigeante : éthique, ancrage et justesse

Dès l’ouverture, l’autrice rappelle le coût émotionnel d’un tel accompagnement : écouter « ce que les voix ne savent plus dire », rester ajustée sans se laisser happer par l’ombre, tenir une posture ancrée pour ne pas confondre résonances personnelles et matière du consultant. Cette mise au point, d’une honnêteté bienvenue, donne le ton : ici, pas de promesses faciles. L’ouvrage assume la complexité, rappelle les limites (et les dangers) d’un exercice sans ancrage, et inscrit le travail dans une éthique du discernement : respect du rythme de l’autre, refus des interprétations hâtives, consentement éclairé, attention au cadre.

Points forts développés :                       

  • la place du silence et de l’écoute longue ;
  • l’importance des frontières professionnelles (prévenir la projection, l’épuisement) ;
  • la nécessité d’un ancrage (rituels simples, respiration, retour au corps).

 

Un prologue pédagogique : karma, héritages et responsabilités

Un court chapitre introductif expose les notions élémentaires de karma telles que les envisage l’autrice : non pas comme fatalité punitive, mais comme mécanique de conséquences et occasion d’évolution. On y distingue utilement ce qui relève du passé familial (loyautés invisibles, mémoires de clan, répétitions) et ce qui demeure responsabilité présente. Ce balisage sera précieux aux lecteurs qui s’interrogent sans disposer d’un vocabulaire préalable.

Le lecteur appréciera la nuance : aucun déterminisme, mais des tendances à éclairer pour reprendre la main. L’autrice propose des questions-guides Qu’est-ce qui se répète ? À qui suis-je loyal(e) ? Quel interdit garde ma famille ? Et des pistes de différenciation (ce qui m’appartient / ce qui ne m’appartient pas.

Trois visages, trois résonances : Sarah, Lina, Baptiste

Sans trahir la confidentialité, l’auteure a dessiné des archétypes dans lesquels beaucoup se reconnaîtront. Pour ma part je me suis sentie très proche de Sarah – comme elle, j’attirai jadis toujours les mêmes scénarios). J’ai effectué ensuite un long travail sur les loyautés aux femmes de ma lignée qui m’a permis ensuite de me donner la permission d’aimer autrement, mais aussi de Lina car comme elle, je croyais qu’il me fallait ma rendre « utile » pour mériter ma place). J’ai progressivement appris à poser des limites et à choisir ma propre voix au terme d’un long combat mené au sein d’une famille toxique. Et enfin de Baptiste, car comme lui mon corps somatisait mon mal-être à grands coups de crises d’asthme qui ont plus d’une fois failli m’emporter. Apprendre à écouter le corps, à traduire la douleur en message, à déposer ce qui n’était pas moi m’a permis de les stopper après 30 années de souffrances.

Ces portraits dressés par Val, sobres et justes, évitent l’écueil du voyeurisme : on lit des humains, non des « cas ». On en reçoit ensuite des leçons de dignité.

Une écriture claire et directe, sans pathos

La plume de Val Luminis est fluide, directe. Elle nomme sans alourdir, témoigne sans s’exposer, accompagne sans s’imposer. On y sent la maîtrise des rythmes : phrases courtes pour dénouer, élans poétiques pour ré-ensoleiller. L’ensemble respire une pédagogie chaleureuse : jamais infantilisante, toujours respectueuse.

Un guide vraiment utile

Il s’adresse en priorité :

Aux personnes en chemin : celles qui pressentent des nœuds anciens et cherchent par où commencer ainsi qu’aux proches : pour comprendre sans juger, soutenir sans sauver. Sans oublier au passage les praticiens débutants : pour un regard transversal sur la posture et les écueils, et même les sceptiques bienveillants qui pourront le lire comme autant de témoignages de guérison qui feront grandir leur empathie.

Avec un rappel salutaire important à souligner au passage : son livre n’est pas un substitut à une psychothérapie ni à un suivi médical. Il peut compléter mais en aucun cas remplacer un traitement de ce genre.

Ce que l’ouvrage transmet de plus précieux

Il nous rappelle la légitimité de nos ressentis (intuition, sensations, rêves) comme autant de signaux à ne plus négliger, mais aussi le courage de nommer parfois l’indicible et surtout d’apprendre ou retrouver le chemin de la tendresse et l’amour pour soi (c’est par douceur que l’on défait les nœuds les plus serrés). Enfin de rayonner ainsi la joie d’une responsabilité lucide et retrouver ainsi le bonheur de choisir et de recréer le bonheur dans nos vies.

Si l’ensemble est très abouti, je formulerai deux souhaits d’amélioration pour une édition future :

Un index thématique cliquable (répétition, loyautés, somatisation, deuil…) pour retrouver les Focus d’un coup d’œil. Et, pourquoi pas dans l’avenir, quelques fiches-outils récapitulatives (questions-clés, rituels symboliques simples) pour accompagner la mise en pratique. Mais cela reste un avis aussi personnel que subjectif.

Enfin le choix de la couverture tient sa promesse : lumineuse, ouverte, elle évoque à la fois liberté, respiration et la promesse d’une guérison intérieure.

Pour conclure

Val Luminis signe un livre clair, utile et profondément humain. Le lecteur refermera ces pages avec le sentiment d’avoir mieux compris ce qui, silencieusement, le gouverne parfois – et d’avoir reçu des clés concrètes pour avancer avec douceur et courage. Je le recommande donc chaleureusement aux chercheuses et chercheurs de vérité intérieure et à tous ceux qui souhaitent transformer la mémoire de leurs lignées en ressource, non en fatalité.

C’est un guide lumineux, à lire ou à offrir. Pas forcément pour croire, mais aussi pour s’éveiller.

Lien permanent Catégories : Mes Chroniques Littéraires 0 commentaire

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