Référencement par LOGICIELREFERENCEMENT.COM

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rapports humains - Page 22

  • UN DIMANCHE DE NOVEMBRE .... COULEURS ET SOUVENIRS DE SAISON

    Il est sept heures trente, mon réveil vient de sonner... je sors lentement du sommeil. La musique a sorti mon chien Ugo de son repos tranquille. Il pose sa tête tout contre mon bras... bientôt rejoint par mon gros chat, Engy, qui s'installe en ronronnant sur ma poitrine, pour son gros câlin matinal. Après quelques minutes, je le repousse doucement, m'étire... Une nouvelle journée commence !

    Je quitte doucement la chambre... direction salle de bains pour une toilette rapide. Mon chien me guette. Fidèle à son habitude, il attend sa première promenade.  augo4.jpgJe m'habille chaudement et sors avec lui rapidement. Dehors le froid matinal achève de me réveiller. L'aube se lève à peine et j'aime ce moment qu'aucun bruit ne trouble. Le paysage est vraiment magnifique ce matin ! Je me souviens des dimanches de mon enfance, quand le givre laissait son empreinte sur les carreaux.

    96251169-rêver-une-petite-fille-en-t-shirt-rouge-en-attente-pour-le-père-noël-et-en-regardant-sur-la.jpg

    Ces week-ends nous permettaient de goûter aux joies des grasses matinées, suivies de bons petits déjeuners devant le feu de la cheminée.

    Ah ! Le plaisir des bonnes tartines grillées où le beurre fondait... le chocolat chaud qui fumait dans les bols réchauffait nos corps... et quand le temps le permettait, nous allions nous promener et ramasser des feuilles que l'on collait ensuite dans nos herbiers.

    Le repas de midi réunissait petits et grands, autour de la table familiale... et d'un copieux repas qui restaurait nos forces.  Nos débuts d'après-midi étaient consacrés aux révisions des leçons et des devoirs à terminer... avant de vérifier notre cartable... L'école recommençait dés le lendemain matin... et il n'était pas question d'oublier le moindre cahier à la maison.

    Quatre heures sonnait l'heure du goûter... puis chacun s'adonnait à son activité préférée. J'aimais déjà beaucoup la lecture, qui me faisait "voyager".

    AnJzXK1Re6CVqk3biR5ciC0ZhAc@565x407.gif

    Mes sœurs et mes cousins aimaient jouer dans le grenier, que grand-père avait bien aménagé. Nous y avions nos petites chambres... et un espace pour nos jouets. C'était notre royaume... on y faisait ce que l'on voulait... la seule contrainte qui nous était imposée était de tout ranger, afin d'éviter perte ou casse malencontreuse. La petite malle en osier devenait celle qui abritait nos "trésors secrets". Et il n'était pas rare que mon "papy" vienne nous réveiller... quand la fatigue d'une bonne journée nous envahissait sans crier gare.

    oZHBNu_RZqjHEcQCsWTKsk4uuf4@500x360.gif

    La maison vient de réapparaître, au détour du petit chemin. Le jour est maintenant totalement levé. Ma première promenade matinale se termine... et mes souvenirs s'estompent, comme la gelée de ce beau dimanche en perspective. Nous sommes déjà à la mi-novembre. Dans un mois à peine, Noël sera là !

    signature_7.gif

    Lien permanent Catégories : Blog 0 commentaire
  • EN ATTENDANT NOËL ...

    Dans un mois, Noël sera là ! Le temps file vite... encore quelques semaines et sonnera ensuite la fin de l'année. Les rues s'illuminent, et les vitrines qui, enfant, me faisaient rêver commencent à "s'habiller" de guirlandes étoilées, figurines et nouveaux jouets, placés bien en évidence, pour "appâter" petits et grands.

    cUf2tZCsKjCcRVrCg_6Pntwu42A@500x321.jpg

    Je me souviens des semaines d'attente vécue quand j'étais enfant... du petit calendrier de l'Avent qui m'aidait à décompter le temps... qui me séparait de la visite du Père Noël habillé chaudement de son grand manteau rouge et blanc...

    Maman m'encourageait à la patience... me rappelant de temps à autre la nécessité de rester sage, si je voulais me concilier ses "bonnes grâces" et obtenir les "joujoux" tant désirés. A la mi-novembre, elle m'autorisait à faire un brouillon de la fameuse lettre, que je voulais lui envoyer... Je comprends maintenant que, son budget étant à l'époque très limité (nous étions 3 à la maison), elle voulait nous faire plaisir, en toute égalité... sans pour autant le déséquilibrer.

    Je prenais mon stylo, mon plus beau papier à lettres et j'écrivais, en soignant ma "calligraphie", sans faire de ratures, la liste de mes souhaits. Quand celle-ci était terminée et signée, je la tendais à ma mère qui la pliait très soigneusement, la glissait dans une enveloppe et la cachetait en me disant qu'elle noterait l'adresse elle-même... car seuls les parents la connaissaient.

    simol1407211000139.jpg

    Chaque nuit, avant de m'endormir, je l'imaginais en prenant connaissance et notant soigneusement, dans le grand carnet de commande qu'il transmettait ensuite à ses lutins, la liste désirée.

    FkTE5A9yYupXETNakWbfhXcUyss@500x378.gif

    J'y ai cru très sincèrement jusqu'à l'âge de 7 ans ! Et il m'arrive d'avoir encore, fugitivement, la nostalgie de ces moments innocents...

    Aujourd'hui, la magie de cette fête se perd. Les enfants n'y croient plus aussi longtemps... et sont aussi plus exigeants, devant les catalogues de jouets régulièrement envoyés avec le courrier et les magasins aux rayons bien "remplis" bien avant le temps. Ils restent rarement patients devant des choix multipliés et trop tentants. Choisir le cadeau adapté à l'âge devient souvent le "parcours du combattant" quand il faut tenir compte à la fois de l'envie et de son budget, pas forcément "harmonisé".

    J'espère cependant que beaucoup de têtes enfantines, continueront de rêver... en attendant son arrivée.

    Garanceeeeeeeeeeeeeeeeee.gif

     

     

     

    DYZ4SkFbs4cZlNdtUQEewecYl7Y@500x500.gif

    Lien permanent Catégories : Blog 0 commentaire
  • CES JOURNEES D'AUTOMNE ... SOUVENIRS TOUJOURS PRESENTS

    Les températures ont brutalement chuté ces jours derniers. Les pulls moelleux, les doudounes épaisses et écharpes ont retrouvés la première place dans nos gardes-robes... Les bottillons et autres baskets épaisses sont également de "sortie". 

    Les premières gelées sont là et laissent leur empreinte givrée sur l'herbe courte et rase des pelouses. Cela n'empêche pas les enfants du quartier de courir après les dernières feuilles qui se détachent des arbres... leurs joues rougies par la bise froide.

    q0IwnHzU1i4745r5hursxpV2OOw@580x435.jpg

    Et je me souviens moi aussi de mon enfance... et des dernières jeux d'automne, avec mes sœurs et les cousines, qui venaient à la maison, deux week-end par mois. Les petites citadines qu'elles étaient (elles habitaient Nanterre à l'époque) se "ressourçaient" à la campagne. J'avoue avoir envié, enfant, leur proximité de vie par rapport à la Capitale, qui me faisait déjà rêver !

    Au point d'avoir essayer de fuguer, pour les rejoindre... un samedi après-midi. J'avais parcouru les deux kilomètres, presque en ligne droite, qui me séparaient de l'arrêt de bus...  et c'est là qu'un voisin qui passait par là me repéra.téléchargement (1).jpg

    Ma mère, dans l'intervalle, s'était rendu compte de mon absence et, devant son affolement, celui-ci avait prit sa voiture, fait le tour des environs, et m'avait vu, assise et droite comme un i, attendant résolument le bus qui m'emmènerait à Paris... Il est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas la moindre idée des distances !

    Après un grand éclat de rire et beaucoup de discussions, il a réussi à me convaincre de l'inutilité de mon attente, m'expliquant que plus de 400 kilomètres me séparaient de cette ville, "magnifique" à mes yeux d'enfant... en me promettant, pour me faire rentrer, un hypothétique voyage en train qui me permettrait de visiter la Capitale... un peu plus tard.

    Cc3X2xBiBZQmWpd0mvpQzLDUHUE@580x387.jpg

    Je suis rentrée avec lui, inquiète à l'idée de "l'engueulade" que j'allais subir. Il plaida ma cause, en essayant de tenir son sérieux. Devant la vraie déception qu'elle lut cet après-midi là sur mon visage, ma mère abandonna son idée de fessée, me privant juste de sortie pour la fin du week-end. Je suis restée dans ma chambre, le nez collé au carreau... à rêver à la Ville-Lumière et aux somptueuses vitrines que le voyais à la télévision, pendant que mes sœurs profitaient une dernière fois de la cour, de la pelouse et du jardin. 

    46 années ont passées, la petite campagnarde a bien grandi... mais reste toujours fascinée par Paris, ses lumières, ses jolis petits quartiers et ses "grands boulevards".


    Garanceeeeeeeeeeeeeeeeee.gif

    Lien permanent Catégories : Blog 0 commentaire