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« Polariser la Chance en Secret » est un livre de développement personnel et spirituel réservé, comme le souligne l’auteur en préambule, aux esprits ouverts et novices qui veulent reconnecter leur mental et ensuite leur âme avec ce que la plupart d’entre nous appellent « La Chance »
Philippe AMARILLA démonte allègrement la fausse idée, encore trop ancrée dans l’inconscient collectif, que la Chance est incontrôlable et quelle ne favorise qu’un petit nombre d’élus qu’elle choisit selon des critères qui nous échapperont toujours … pendant que les tous autres humains restent condamnés à une galère plus ou moins rude tout au long de leurs existences.
Avec beaucoup d’humour – le dernier paragraphe du 5ème chapitre consacré à la prière radieuse m’a fait beaucoup sourire – il rappelle au passage que les recettes qu’il nous livre ont quand même leurs limites et ne promet donc pas faussement de miracles « instantanés ». Et non ! Il n’est pas le cousin éloigné de « Joséphine Ange Gardien »
La grande légende de la "Rock ans Soul" américaine s'est envolée discrètement, hier soir, au Paradis des grands artistes. Elle a rejoint Whitney Houston, Amy Winehouse et toutes les "divas" qui l'y ont précédées.
De son vrai nom Anna Mae Bullock, Tina Turner fait partie de ces rares chanteuses légendaires à avoir traversé cinq décennies dans le "music business".
Abandonnées par leurs parents durant leur enfance,Tina Turner et sa sœur retrouvent finalement leur mère à Saint Louis (Missouri) au milieu des années 50. C'est là et à cette époque qu'elle fait la connaissance de Ike Turner, un musicien de rock n'roll, et de son groupe "Kings of Rhythm".
Elle en devient choriste intermittente à l'âge de 18 ans et suit un destin qui semble tout tracé.
Quand en 1960, le chanteur prévu pour participer à l'enregistrement du titre "Fool In Love" ne se montre pas, Ike Turner n'a pas d'autre choix que de faire appel à elle. Peu emballé en premier lieu par cette perspective, le musicien se laisse pourtant subjuguer par son interprétation. C'est le tournant de leur carrière. "Little Ann", alors enceinte, se transforme en "Tina Turner", le groupe prend le nom de "Ike & Tina Revue", et "Fool In Love" devient leur premier gros hit.
Après leur mariage en 1962 au Mexique, Tina et Ike Turner électrisent les foules lors de leurs concerts où la chanteuse fait montre d'un jeu de jambes et d'une énergie incroyable. Même si le titre "River Deep -Mountain High", produit par le célèbre Phil Spector, est un relatif échec aux Etats-Unis en 1966, la chanson est considérée par beaucoup comme le véritable chef-d’œuvre de Tina Turner .
La même année, ils ouvrent un show des Rolling Stones, et rééditeront l'expérience en 1969.
Ike Turner, qui multiplie les casquettes de musicien, mAnager, directeur artistique, etc... impose alors des règles très strictes à ses collaborateurs.
Le succès du groupe faiblit pourtant dans les années 70 à mesure que sa dépendance à la drogue et ses coups de sang prennent le dessus. Même l'apparition remarquée deTina Turner dans l'opéra rock des Who, "Tommy", peine à relancer leurs affaires en duo.
Son divorce d'avec Ike est prononcé en 1978 après seize ans de mariage et de très violentes disputes. La chanteuse, soumise à son mari, était en effet quotidiennement battue et trompée, Ike Turner n'hésitant pas à amener ses maîtresses jusque dans leur propre lit conjugal.
Tina Turner se lance alors ensuite véritablement en solo, délaissant quelque peu le R&B pour un son plus rock. Mais les dettes accumulées à cause d'un départ précipité lors d'une tournée avec Ike l'obligent à travailler et à chanter dans des clubs et salles d'hôtels. Une expérience humiliante mais qui a contribué à façonner - à juste titre- sa réputation de femme persévérante, indépendante et courageuse.
Ce livre de développement personnel et spirituel propose aux occidentaux pressés et stressés – ça va hélas de pair – d’essayer de vivre autrement et vise, comme l’explicite le titre de retrouver la paix intérieure que nous recherchons tous (et toutes) à un moment ou à un autre de notre vie.
Il montre donc un autre chemin de vie, emprunté à la philosophie orientale zen, qui peut cependant être de prime abord difficilement conciliable avec nos habitudes de vie occidentales modernes dont certaines sont profondément ancrées depuis plus d’un siècle.
Nous sommes en effet conditionnés depuis l’enfance par l’adage « Plus vite, plus loi, plus haut, plus fort » et pour certains par une ambition qu’ils ont du mal à toujours contrôler.
Ce petit livre propose donc aux lecteurs 6 clés « majeures » destinées à ouvrir toutes grandes les portes souvent plus ou moins verrouillées du mieux-être intérieur, en les remettant aussi, par la même occasion, face à leurs responsabilités d’homme vivant en dépendance d’une société de consommation toujours plus « folle ». Il les aide à « remettre les pendules à l’heure » en les replaçant humblement dans le grand cycle de la vie dont ils ne sont qu’un maillon et à profiter pleinement et lentement du moment présent, le « Carpe Diem » déjà préconisé dans l’antiquité romaine, sans exiger toujours plus.
Après avoir lu cet ouvrage, je me demande quand même si cette méthode est vraiment faite pour tout le monde, comme semble le croire l’auteur. La cartésienne que je suis émet quand même un doute raisonnable sur ce sujet.
Ce que j’ai aimé dans ce livre
L’approche volontairement simplificatrice de la méthode qui peut, de ce fait, correspondre à n’importe quel(le) lecteur(trice) vraiment désireus(e) de l’essayer, tout autant qu’à un(e) pratiquant(e) déjà assidu(e).
Le témoignage court, à chaque fin de chapitre, d’un ou une adepte devenu(e) pratiquante régulière du point abordé dans ledit chapitre et des bienfaits quotidiens à long terme constaté par ladite personne dans sa vie personnelle.
Le style simple et facilement compréhensible par tout un chacun, sans prise de tête inutile
Les moins
L’absence de couverture sur l’exemplaire reçu en PDF, alors qu’il existait sur la commande passée par le SP. Cela donne un côté un peu « amateur » à l’ouvrage.
Ce livre propose un chemin de vie alternatif qui intéressera sans doute certains lecteurs(trices) mais à mon sens, toutes les « clés » proposées ne sont pas facilement applicables ou même forcément intéressantes pour un esprit cartésien occidental. La clé 2 concernant les voyages est, à mon avis, impossible à appliquer dans le cadre d’une vie professionnelle très active. Et la clé 5, concernant la vie intimes du couple et dérivée de certaines pratiques de yoga tantrique, n’étant pas forcément connue du grand public n’intéressera pas tout le monde …. Elle n’est d’ailleurs pas conseillée à des personnes souffrant de problèmes articulaires ou musculaires chroniques (là, c’est l’ancienne assistante médicale qui parle)
