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harcèlement

  • L'HOMME QUI PERDAIT LES MOTS

    SP de Denys Detter pour son livre « L’homme qui perdait les mots »

    Résumé du livre

    Lorsque Virgil regardait dans son rétro personnel, il lui arrivait d’avoir quelque amertume. Il croyait quitter un monde de précarité, de harcèlement et de violence peureuse pour celui apparemment plus enviable de la « classe savante », qui vous fait passer de l’univers des croyants à celui des sachants. En réalité, celui-ci n’était pas moins violent que celui de sa classe sociale d’origine. Simplement les mots avaient remplacé les coups. Virgil n’avait pas envie de se persuader que le « silence est d’or » mais que pouvait-il faire désormais après la découverte d’un héritage terrible qui aurait dû rester secret jusqu’à sa tombe ?

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  • OBSCUR DELIRE

    Avis d’un SP reçu de @Veda Keirell pour Nouvelle Biographique « Obscur Délire »

    Quand Veda Keirell m’a proposé il y a quelques semaines de lire et de chroniquer son livre, j’ai dit oui tout de suite, car j’avais vu un mini-débat très animé sur la question où un journaliste qui connaissait vraiment très mal son sujet du jour, osait mettre systématiquement en doute l’enfer vécu par quelques victimes qui témoignaient ce jour-là, pour la plupart à visage caché, en laissant supposer que certains gestes menaçants avaient peut-être été « mal interprétés ». Le pauvre devrait lire cette courte mais percutante biographie … il commencerait sans doute à mesurer ce qu’est l’érotomanie, cette vraie psychose qui conduit parfois ceux ou celles qui en sont atteints à tuer « l’objet » (et c’est à dessein que j’emploie de mot car pour eux la personne visée n’est que l’objet de leurs délires imaginaires et pervers) du désir fou et non réciproque qui tente désespérément de leur échapper.

    J’ai lu très attentivement ce témoignage choc qu’on reçoit comme un uppercut et j’en suis ressortie à la fois glacée d’effroi et heureuse que cette sordide histoire se soit si bien terminée pour Sonali (qui n’est autre que l’auteur du livre dans la réalité. Tout part d’un compliment anodin sur la beauté d’une paire de boucle d’oreilles que l’héroïne fait à A, sa collègue, sans penser le moins du monde que cela puisse porter à conséquence. Comme il nous arrive parfois de dire entre copines après un essayage : « Tiens, cette nouvelle robe – ou baugue ou je ne sais quoi de futile – te va bien ! »

    Mais ce compliment aussitôt oublié va devenir la redoutable petite étincelle qui va  allumer un bâton de dynamite dans le cerveau malade de A Et tout sera alors prétexte à celle-ci pour tenter de se « faire aimer » de Sonali Du flicage de ses courriers d’entreprise à l’envoi de SMS de manière quasi ininterrompue (503 en une seule journée et soirée de mai !!!) qui oblige Sonali à la bloquer en chaine partout et à sursauter à chaque fois que son téléphone ou que la sonnerie de son appartement se fait entendre, en passant par des tentatives de rendez-vous forcés et avortés de plus en plus violents, la psychose de A la plonge progressivement dans un enfer qui durera 6 mois et la conduira au bord du burnout.

    Seul le soutien de quelques rares collègues et de son mari lui donneront la force de se battre contre cette folie délirante, à l’allure de plus en plus furieuse. Une agression sur sa voiture – pneus entaillés au couteau - suivie de menaces de mort explicites enregistrées grâce à sa présence d’esprit sur le dictaphone de son téléphone portable alors qu’elle était seule sur son lieu de travail, confrontée à son bourreau, fera enfin comprendre à tout son entourage professionnel à quel point A était devenue incontrôlable et dangereuse. Celle-ci perdra son emploi immédiatement (tout comme la RH trop complaisante qui couvrait ses agissements) puis sera internée quelques mois plus tard, permettant enfin à Sonali de tourner définitivement cette page nerveusement très éprouvante.

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