UN DIMANCHE DE NOVEMBRE .... COULEURS ET SOUVENIRS DE SAISON
Il est sept heures trente, mon réveil vient de sonner... je sors lentement du sommeil. La musique a sorti mon chien Ugo de son repos tranquille. Il pose sa tête tout contre mon bras... bientôt rejoint par mon gros chat, Engy, qui s'installe en ronronnant sur ma poitrine, pour son gros câlin matinal. Après quelques minutes, je le repousse doucement, m'étire... Une nouvelle journée commence !
Je quitte doucement la chambre... direction salle de bains pour une toilette rapide. Mon chien me guette. Fidèle à son habitude, il attend sa première promenade. Je m'habille chaudement et sors avec lui rapidement. Dehors le froid matinal achève de me réveiller. L'aube se lève à peine et j'aime ce moment qu'aucun bruit ne trouble. Le paysage est vraiment magnifique ce matin ! Je me souviens des dimanches de mon enfance, quand le givre laissait son empreinte sur les carreaux.
Ces week-ends nous permettaient de goûter aux joies des grasses matinées, suivies de bons petits déjeuners devant le feu de la cheminée.
Ah ! Le plaisir des bonnes tartines grillées où le beurre fondait... le chocolat chaud qui fumait dans les bols réchauffait nos corps... et quand le temps le permettait, nous allions nous promener et ramasser des feuilles que l'on collait ensuite dans nos herbiers.
Le repas de midi réunissait petits et grands, autour de la table familiale... et d'un copieux repas qui restaurait nos forces. Nos débuts d'après-midi étaient consacrés aux révisions des leçons et des devoirs à terminer... avant de vérifier notre cartable... L'école recommençait dés le lendemain matin... et il n'était pas question d'oublier le moindre cahier à la maison.
Quatre heures sonnait l'heure du goûter... puis chacun s'adonnait à son activité préférée. J'aimais déjà beaucoup la lecture, qui me faisait "voyager".
Mes sœurs et mes cousins aimaient jouer dans le grenier, que grand-père avait bien aménagé. Nous y avions nos petites chambres... et un espace pour nos jouets. C'était notre royaume... on y faisait ce que l'on voulait... la seule contrainte qui nous était imposée était de tout ranger, afin d'éviter perte ou casse malencontreuse. La petite malle en osier devenait celle qui abritait nos "trésors secrets". Et il n'était pas rare que mon "papy" vienne nous réveiller... quand la fatigue d'une bonne journée nous envahissait sans crier gare.
La maison vient de réapparaître, au détour du petit chemin. Le jour est maintenant totalement levé. Ma première promenade matinale se termine... et mes souvenirs s'estompent, comme la gelée de ce beau dimanche en perspective. Nous sommes déjà à la mi-novembre. Dans un mois à peine, Noël sera là !