« RESPIRE SACHA» OU COMMENT REBONDIR APRES UN BURNOUT DEVASTATEUR
Sacha, 26 ans au début du roman, mène sa carrière d’éducatrice spécialisée et sa vie de femme tambour battant. La pression quotidienne devient cependant très vite pesante et notre héroïne comprend très vite sans toutefois l’admettre qu’elle est sur le point de totalement craquer.
L’angoisse s'installe terriblement et progressivement, à son corps défendant et malgré des luttes qu’elle ne sait pas verbaliser (du moins au départ) viennent les crises de larmes incontrôlables qui laissent son compagnon, Neil, totalement impuissant, les insomnies chroniques qui creusent chaque nuit l’épuisement physique et émotionnel, et même un début d’anorexie traversées régulièrement par des idées de plus en plus sombres, au point que Sacha se surprenne parfois à penser furtivement au suicide. Non pas comme un choix librement réfléchi mais comme une option pour que cesse enfin la souffrance qui la détruit à petit feu.
Et pour ne pas sombrer, au plus fort des tempêtes intérieures qu’elle traverse avec beaucoup de courage, elle se répète mentalement sur tous les tons : « Respire Sacha ! Respire ! » … comme le naufragé qui s’accroche à sa bouée de sauvetage parce qu’il sait pertinemment que sa survie dépend d’elle.
Il lui faudra un an pour apprendre à se prioriser sans culpabiliser, pour écouter le murmure de l’enfant en souffrance qui hurlait à l’intérieur d’elle pour qu’elle l’entende enfin …. Un an pour renaître et respirer librement …. Enfin !