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société - Page 5

  • LA LEGENDE DU QUÊSNE AU LEU (LE CHËNE AU LOUP)

    Cette légende est liée à une clairière située dans la Forêt Domaniale de Mormal à quelques kilomètres du village d'Audignies, et remonte à la fin du Moyen-Âge, telle qu'elle m'a été racontée par quelques personnes âgées de mon village, et aussi par mes grands-parents.

    Mon arrière-grand-mère jurait avoir croisé dans sa jeunesse, un soir où le travail qu'elle effectuait régulièrement dans une ferme des environs avait duré plus longtemps que prévu, le regard et la silhouette fantomatique du grand loup gris de la légende. Elle était rentrée chez elle à toute vitesse, le cœur battant la chamade et les jambes tremblantes, blême de peur.

    Sa mère, après l'avoir écouté, lui avait fait avaler un petit verre de cognac, pour la réconforter, et s'était rendu dés le lendemain matin à l'église, où elle avait fait brûler un cierge devant l'autel de la Vierge Miraculeuse, en remerciement pour la protection accordée à sa fille la veille au soir.

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    Autosuggestion produite par le brouillard et la nuit naissance en bordure de forêt ou rencontre réelle, à classer dans le domaine parapsychologique... qui pourrait répondre à la question avec certitude ? 

    Pour ma part, j'aime à penser qu'elle s'est réellement produite... les légendes ayant toujours, c'est prouvé, un fond de vérité.

    En ces temps reculés de la fin du Moyen-Âge, les loups étaient présents dans toutes les forêts françaises. La forêt de Mormal n'y faisait pas exception et on entendait souvent le soir, le chant des loups se répondant en échos de plus en plus lointains, selon le temps et le sens du vent.

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    Les bergers se plaignaient déjà de leurs attaques, et certains chasseurs, payés souvent en nourriture, posaient alors des pièges dans le but de les tuer, ou au moins de les tenir à distance des enclos et autres pâtures où ils faisaient paître leurs troupeaux.

    Une femme sans famille, et qu'on disait un peu sorcière, vivait dans cette clairière, et avait construit sa cabane à l'ombre des chênes déjà centenaires à l'époque. Les gens la craignaient et presque personne ne lui parlait quand elle descendait une fois par mois, faire quelques courses à l'épicerie du village.

    Les loups, visiblement, toléraient sa présence...

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    et cela faisait jaser les commères de l'endroit qui y voyaient une preuve tangible de ses "supposés" pouvoirs maudits.

    La légende raconte donc qu'un soir d'automne, elle vit se dresser devant sa cabane la silhouette d'un grand loup gris, sans doute le mâle dominant de la meute qui vivait dans cette forêt.

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    Télépathe, elle capta mentalement sa demande d'aide et s'enfonçant un peu plus loin, le suivit sans crainte.

    Elle trouva sa femelle, la patte avant prise et broyée par le piège destructeur qui avait été posé là, sans doute peu de temps auparavant. Celle-ci avait perdu beaucoup de sang, à force de tirer sur la chaîne qui maintenait solidement le piège dans le sol.

    Après beaucoup d'efforts, elle réussit à la dégager, et la ramena à sa cabane, pour la soigner. Malheureusement, l'infection contractée à la suite de la blessure, et la perte de sang qu'elle avait subie, terrassa la louve courageuse qui mourut trois jours après.

    La belle magicienne l'enterra au pied du grand chêne,  à quelques mètres à peine de sa cabane.

    Le grand mâle ne se remit pas de la perte de la compagne qu'il aimait tant.

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    Il refusa de rejoindre sa meute, et resta couché au pied du vieil arbre, attendant la mort. Sa fidélité et le chagrin l'emportèrent en moins de deux semaines.

    La bonne dame fit pour lui comme pour sa femelle et l'enterra, en face du premier chêne. Ainsi étaient-ils unis dans la mort, comme ils l'avaient été dans la vie.

    Quelle ne fut pas sa surprise d'observer un curieux phénomène, quelques jours après. Les hautes branches des deux arbres s'étaient ployées et entremêlées en un curieux et magnifique arc de cercle, comme pour prouver à tous l'union posthume des deux loups pour l'éternité.

    Et la légende qui courut depuis lors affirma qu'en ce lieu, on pouvait encore entendre, les nuits de pleine lune, le chant d'amour du grand loup gris à sa femelle, et la réponse lointaine de celle-ci. L'audace de quelques hardis téméraires et la peur pour d'autres (comme mon arrière-grand-mère)  leur auraient même permis une "rencontre" fugitive avec celui-ci.

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    Les siècles ont passés sur la forêt de Mormal. Une auberge a été construite depuis, à quelques kilomètres de l'endroit "magique", dans une autre clairière.

    L'un des deux chênes, âgé de plus de 600 ans, a été déraciné par une tempête, à la fin des années 80. Il ne reste plus que celui qui abriterait encore, disent les plus anciens, les amours fantômes du grand loup gris.

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  • EN ATTENDANT NOËL ...

    Dans un mois, Noël sera là ! Le temps file vite... encore quelques semaines et sonnera ensuite la fin de l'année. Les rues s'illuminent, et les vitrines qui, enfant, me faisaient rêver commencent à "s'habiller" de guirlandes étoilées, figurines et nouveaux jouets, placés bien en évidence, pour "appâter" petits et grands.

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    Je me souviens des semaines d'attente vécue quand j'étais enfant... du petit calendrier de l'Avent qui m'aidait à décompter le temps... qui me séparait de la visite du Père Noël habillé chaudement de son grand manteau rouge et blanc...

    Maman m'encourageait à la patience... me rappelant de temps à autre la nécessité de rester sage, si je voulais me concilier ses "bonnes grâces" et obtenir les "joujoux" tant désirés. A la mi-novembre, elle m'autorisait à faire un brouillon de la fameuse lettre, que je voulais lui envoyer... Je comprends maintenant que, son budget étant à l'époque très limité (nous étions 3 à la maison), elle voulait nous faire plaisir, en toute égalité... sans pour autant le déséquilibrer.

    Je prenais mon stylo, mon plus beau papier à lettres et j'écrivais, en soignant ma "calligraphie", sans faire de ratures, la liste de mes souhaits. Quand celle-ci était terminée et signée, je la tendais à ma mère qui la pliait très soigneusement, la glissait dans une enveloppe et la cachetait en me disant qu'elle noterait l'adresse elle-même... car seuls les parents la connaissaient.

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    Chaque nuit, avant de m'endormir, je l'imaginais en prenant connaissance et notant soigneusement, dans le grand carnet de commande qu'il transmettait ensuite à ses lutins, la liste désirée.

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    J'y ai cru très sincèrement jusqu'à l'âge de 7 ans ! Et il m'arrive d'avoir encore, fugitivement, la nostalgie de ces moments innocents...

    Aujourd'hui, la magie de cette fête se perd. Les enfants n'y croient plus aussi longtemps... et sont aussi plus exigeants, devant les catalogues de jouets régulièrement envoyés avec le courrier et les magasins aux rayons bien "remplis" bien avant le temps. Ils restent rarement patients devant des choix multipliés et trop tentants. Choisir le cadeau adapté à l'âge devient souvent le "parcours du combattant" quand il faut tenir compte à la fois de l'envie et de son budget, pas forcément "harmonisé".

    J'espère cependant que beaucoup de têtes enfantines, continueront de rêver... en attendant son arrivée.

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  • CES JOURNEES D'AUTOMNE ... SOUVENIRS TOUJOURS PRESENTS

    Les températures ont brutalement chuté ces jours derniers. Les pulls moelleux, les doudounes épaisses et écharpes ont retrouvés la première place dans nos gardes-robes... Les bottillons et autres baskets épaisses sont également de "sortie". 

    Les premières gelées sont là et laissent leur empreinte givrée sur l'herbe courte et rase des pelouses. Cela n'empêche pas les enfants du quartier de courir après les dernières feuilles qui se détachent des arbres... leurs joues rougies par la bise froide.

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    Et je me souviens moi aussi de mon enfance... et des dernières jeux d'automne, avec mes sœurs et les cousines, qui venaient à la maison, deux week-end par mois. Les petites citadines qu'elles étaient (elles habitaient Nanterre à l'époque) se "ressourçaient" à la campagne. J'avoue avoir envié, enfant, leur proximité de vie par rapport à la Capitale, qui me faisait déjà rêver !

    Au point d'avoir essayer de fuguer, pour les rejoindre... un samedi après-midi. J'avais parcouru les deux kilomètres, presque en ligne droite, qui me séparaient de l'arrêt de bus...  et c'est là qu'un voisin qui passait par là me repéra.téléchargement (1).jpg

    Ma mère, dans l'intervalle, s'était rendu compte de mon absence et, devant son affolement, celui-ci avait prit sa voiture, fait le tour des environs, et m'avait vu, assise et droite comme un i, attendant résolument le bus qui m'emmènerait à Paris... Il est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas la moindre idée des distances !

    Après un grand éclat de rire et beaucoup de discussions, il a réussi à me convaincre de l'inutilité de mon attente, m'expliquant que plus de 400 kilomètres me séparaient de cette ville, "magnifique" à mes yeux d'enfant... en me promettant, pour me faire rentrer, un hypothétique voyage en train qui me permettrait de visiter la Capitale... un peu plus tard.

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    Je suis rentrée avec lui, inquiète à l'idée de "l'engueulade" que j'allais subir. Il plaida ma cause, en essayant de tenir son sérieux. Devant la vraie déception qu'elle lut cet après-midi là sur mon visage, ma mère abandonna son idée de fessée, me privant juste de sortie pour la fin du week-end. Je suis restée dans ma chambre, le nez collé au carreau... à rêver à la Ville-Lumière et aux somptueuses vitrines que le voyais à la télévision, pendant que mes sœurs profitaient une dernière fois de la cour, de la pelouse et du jardin. 

    46 années ont passées, la petite campagnarde a bien grandi... mais reste toujours fascinée par Paris, ses lumières, ses jolis petits quartiers et ses "grands boulevards".


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