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Manhattan. Dans une ruelle isolée, une jeune femme se réveille seule, blessée et à moitié dénudée. Que lui est-il arrivé ? Sa mémoire semble complètement vidée du moindre souvenir. Son seul indice : un papier au fond de sa poche sur lequel figure un prénom. Mary.
Dans sa quête à la recherche d'elle-même, Mary rencontre Angelina Reyes, la magnétiseuse aux étranges pouvoirs et l'énigmatique Léo Miller. Il prétend qu'elle possède le Don, comme lui. Il promet de tout lui apprendre.
Qui est vraiment cet homme étrange aux cheveux couleur de lune ? Ami ou ennemi ? Quelles sont ses réelles intentions ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses au fil d'un long chemin parsemé d'embûches.
Amour, trahison, spiritualité et mission de vie sont les maîtres-mots de cette saga entre Terre et Ciel mettant en scène l'éternel combat du Bien contre le Mal.
Le « Stéphane » du début du récit a vraiment tout pour déplaire. Médecin totalement égoïste et égocentrique, il ne pense qu’à sa carrière et profite largement de la vie et des opportunités que son statut lui confère. Les autres sont des pions qu’il manipule sans grand état d’âme. Jusqu’au jour où, gêné par un symptôme bénin en apparence (il croit sentir l’odeur de la Javel partout où il passe) il consulte et après quelques examens plus poussés, apprend qu’il est atteint d’une tumeur cancéreuse au cerveau et que son temps est désormais compté, malgré la chimiothérapie immédiatement proposée. En tant que médecin, il ne peut se mentir et est donc confronté brutalement à sa mort prochaine. Cela le pousse à se rapprocher de certains amis qu’il avait, pour certains, perdus de vue depuis longtemps. Ceux-ci d’abord ne soupçonnent pas le calvaire physique et moral qu’il est en train de vivre. C’est alors que son destin croise la route d’un mystérieux rouquin au costume jaune criard qui lui propose de le guérir en échange de 100 vies qu’il prendra au hasard. D’abord sceptique, Stéphane étouffe la voix de son dilemme de conscience (son but comme médecin n’est-il pas de sauver ces vies ?) et accepte le pacte proposé, poussé par une irrésistible envie de vivre. Mais qui, à sa place, ne serait pas tenté par la même solution d’apparente facilité ?
Il n’avait hélas pas prévu que l’être détestable avec qui il avait signé cet accord vital lui ferait voir ensuite, avec une nuit d’avance, chacune des morts violentes qui lui permettait de rester en vie. Et très vite ces cauchemars hyper réalistes lui gâchent cette vie si précieuse qui semblait lui être pleinement rendue sans réelle contrepartie active. Au point qu’il tentera, une première fois, de renoncer à l’accord trop vite et légèrement conclu. Le mystérieux personnage relâchera alors temporairement la pression psychologique de son chantage abject avant de reprendre celui-ci de plus belle et fort cruellement en poussant au suicide son meilleur ami, Loïck. Cette mort injuste sera celle de trop qui décidera Stéphane à reprendre sa liberté morale et spirituelle, même si la rupture du pacte signifie pour lui le retour à l’état antérieur, celui du cancer du cerveau, qui sera mortel pour lui à brève échéance.
Entre temps, il aura appris la beauté, la force et la totale gratuité de l’amitié, mais aussi des liens familiaux et de l’empathie vraie. Il vivra cette préparation à la mort physique en pleine conscience en profitant de chaque instant et en donnant à son entourage le meilleur de lui-même. Son départ vers l’autre monde sera totalement apaisé, laissant dans la mémoire de ses proches le souvenir d’un homme respectable et enfin véritablement respecté.